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Coupes de Sycon (éponge calcaire)

Vue d’ensemble d’une coupe transversale de Sycon

  • Cavité générale (atrium)
  • Chambres choanocytaires
  • Pores inhalants du système aquifère
  • Courant d’eau traversant l’éponge

L’éponge calcaire Sycon se présente sous la forme d’un tube. Sa coupe transversale est donc circulaire. La paroi de l’éponge est percée de nombreuses chambres choanocytaires responsables de la filtration des particules alimentaires contenues dans le courant d’eau qui traverse l’animal. L’eau pénètre dans les chambres choanocytaires par de nombreux petits pores inhalants. Après y avoir été filtrée, elle est évacuée par l’atrium vers l’oscule qui sert de pore exhalant.

Photographie : Jean-Pierre Moussus

Coupe longitudinale de la partie basale de Sycon

  • Cavité générale (atrium)
  • Chambres choanocytaires
  • Mésoglée
  • Zone de fixation au substrat
  • Pores inhalants du système aquifère
  • Courant d’eau traversant l’éponge

La coupe longitudinale de la moitié basale de l’éponge montre la zone de fixation au substrat dont l’intense coloration bleue révèle une sécrétion abondante de matrice extracellulaire. Elle permet à l’animal d’adhérer au substrat et forme une couche appelée mésoglée. Les principaux éléments constituant la paroi de l’éponge sont visibles (chambres choanocytaires filtrant l’eau de mer, pores inhalants). Le courant d’eau est orienté de la base vers l’apex de l’éponge.

Photographie : Jean-Pierre Moussus

Coupe longitudinale de la partie apicale de Sycon

  • Cavité générale (atrium)
  • Oscule (pore exhalant de la circulation d’eau)
  • Chambres choanocytaires

La coupe longitudinale de la moitié apicale de l’éponge montre l’oscule qui sert de pore exhalant au courant d’eau. La surface de la section de cet orifice unique est bien inférieure à la somme des sections de l’ensemble des chambres choanocytaires que traverse l’eau lorsqu’elle est filtrée. Il s’ensuit une accélération de la vitesse du courant d’eau lors de son passage dans l’atrium puis au niveau de l’oscule. L’eau déjà filtrée et enrichie en déchets de l’éponge se trouve donc propulsée à distance de l’animal.

Photographie : Jean-Pierre Moussus

Chambre choanocytaire et mésoglée associée

  • Chambre choanocytaire
  • Couche de choanocytes
  • Mésoglée avec fibres de spongine
  • Archéocytes
  • Sclérocytes sécrétant des spicules
  • Spicules

Cette image montre le détail de l’organisation cellulaire d’une éponge. La chambre choanocytaire est tapissée d’une couche de choanocytes. Ces cellules disposent à leur pôle apical de microvillosités agissant comme un tamis à particules alimentaires et d’un flagelle dont l’action entretient le courant d’eau qui parcourt l’animal. Ces éléments ultrastructuraux sont hélas peu visibles sur cette préparation. Les choanocytes reposent sur la mésoglée principalement constituée d’un collagène typique des éponges, la spongine. Plusieurs types cellulaires se trouvent dans la mésoglée dont les archéocytes, qui redistribuent aux autres types cellulaires de l’éponge les nutriments récupérés par phagocytose auprès des choanocytes. Les sclérocytes sont responsables de la sécrétion des spicules (de nature calcaire ici) qui servent de squelette à l’animal et le protègent des aggressions mécaniques et biologiques. Du fait de la préparation de la lame, de nombreux spicules se retrouvent libres autour de la coupe alors qu’ils se trouvent dans la mésoglée lorsque l’animal est vivant.

Photographie : Jean-Pierre Moussus

Organisation cellulaire de la paroi d’une éponge

  • Chambre choanocytaire
  • Couche de choanocytes
  • Couche de pinacocytes
  • Mésoglée avec fibres de spongine

Cette image montre que la mésoglée est surmontée vers l’extérieur d’une autre couche cellulaire qui sert de revêtement. De forme très aplatie, les cellules qui constituent cette couche sont appelées pinacocytes. Comme la couche de choanocytes, cette nappe cellulaire externe n’est pas un véritable épithélium. Les cellules n’adhèrent en effet pas par des jonctions intercellulaires et ne reposent pas sur une membrane basale.

Photographie : Jean-Pierre Moussus

Référence : SPONGIAIRES1

Coupe histologique réalisée par : Henri-Gabriel Dupuy

Information(s) : Orientation : coupe transversale et coupe longitudinale Coloration : trichrome de Masson modifié